L’amour a quitté le nid. Que faire au sujet de la maison commune ? Difficile de répondre à cette question, puisque chaque situation est unique.
Selon de votre réalité, vous pourriez prendre différents chemins pour continuer à profiter des joies de vivre dans votre propriété. Voici quelques points à considérer.
1. Ne vous fiez pas à votre entourage
Il y a beaucoup d’éléments à garder en tête lors d’une séparation. La maison familiale en est un, mais vous devrez aussi songer à la garde des enfants, au partage de la voiture et des autres biens. Même dans les cas d’une séparation amicale, il y a des aspects qui peuvent s’avérer complexes. Faire appel à des professionnels pour démêler le tout peut vous éviter bien des maux de tête ! En effet, la famille et les amis ont des oreilles attentives pour vos besoins émotionnels, mais ils ne peuvent pas toujours offrir les meilleurs conseils légaux ou financiers.
Pour les questions épineuses, il sera opportun de consulter un avocat, un courtier immobilier, un notaire et parfois un médiateur :
2. Le côté financier à ne pas négliger
Avez-vous les moyens de garder votre maison ? Si vous désirez acheter la part de votre ex-conjoint, sachez qu’il ne suffit pas de payer la moitié du montant de l’hypothèque. Par exemple, si votre maison vaut 600 000 $ et qu’il reste une hypothèque de 200 000 $ à payer, votre demeure a une valeur nette de 400 000 $. Dans ce scénario, votre ex-conjoint recevrait la moitié de cette valeur, soit 200 000 $, qui s’ajouterait à votre hypothèque existante. Vous deviendriez donc le seul responsable d’une hypothèque de 400 000 $.
Il est judicieux de prendre rendez-vous avec un conseiller financier afin qu’il vous confirme que vous pouvez vous permettre une telle hypothèque. Dans le cas contraire, il pourrait vous proposer d’autres solutions pour parvenir à vos fins.
3. Quelles sont vos raisons de vouloir garder la maison ?
Une question importante à se poser est la raison derrière laquelle vous aimeriez conserver cette propriété. Est-ce pour ne pas trop déstabiliser les enfants ? Pour demeurer dans le même quartier (près de l’école, à proximité de votre travail, à quelques minutes de la famille…) ? Vos réponses vous aideront à y voir plus clair dans le processus et à prendre une décision rationnelle et non basée sur vos émotions. En effet, il se peut qu’au bout du compte, vendre la maison soit la meilleure solution à votre réalité et que les dommages collatéraux ne soient pas aussi gros qu’ils paraissent.
Par exemple, en vendant de leur grande propriété, les deux ex-conjoints pourraient recevoir un bon montant d’argent qu’ils pourront alors appliquer comme mise de fonds – chacun de leur côté – sur une nouvelle demeure plus petite, mais qui correspond mieux à leurs besoins.
4. Comme le dit le dicton : vaut mieux prévenir que guérir
Lors d’une séparation où des biens immobiliers sont impliqués, l’idéal est d’avoir un contrat de vie commune, ou de mariage selon le cas, qui stipule ce qui arrivera à la maison familiale et à tous autres biens en cas de désunion. En mettant sur papier la façon juste et équitable de diviser les avoirs pendant que l’amour file toujours au beau fixe, des situations regrettables peuvent être évitées par la suite.
Lors d’un divorce, les biens sont séparés également entre les deux époux. Mais si vous êtes en union de fait, assurez-vous que votre nom apparaisse sur l’acte d’achat, pour être légalement propriétaire de la maison. Cette signature peut se faire des années après l’achat de la propriété, même si elle a jadis été acquise uniquement par votre conjoint.
Nous souhaitons que ces informations soient éclairantes en cette période difficile et n’hésitez surtout pas à utiliser les ressources autour de vous, tel qu’un professionnel de l’immobilier pour vous aider à évaluer le prix de votre maison ou encore à trouver un autre nid adapté à votre nouvelle réalité.
Source: moncoindevie.com